La Saboteuse

"La Saboteuse" (2017) est l’album-charnière de Yazz Ahmed, celui qui a véritablement propulsé sa carrière à l’échelle internationale. C’est une œuvre dense, envoûtante, et profondément originale, qui mêle jazz, musiques arabes et textures électroniques dans une esthétique psychédélique.

  • Ambiance : mystique, parfois sombre, souvent hypnotique. C’est un disque qui s’écoute comme un voyage sensoriel.

  • Fusion unique :

    • Trompette et bugle modifiés électroniquement

    • Rythmes complexes mêlant grooves jazz et percussions arabes

    • Éléments électroniques discrets mais essentiels

  • Conception : album conçu en quatre parties, comme une suite, avec une progression narrative et émotionnelle.

Morceaux clés

  1. "Jamil Jamal"
    → Le morceau le plus immédiatement accessible : groove irrésistible, basse funky, ligne de cuivre puissante.

  2. "Al Emadi"
    → Mélange de jazz modal et de maqâm oriental, avec une tension dramatique subtile.

  3. "The Lost Pearl"
    → Très méditatif, construit sur une base ambient, évoquant les fonds marins et la mémoire.

  4. "La Saboteuse" (titre éponyme)
    → Le morceau le plus étrange et intense : rythmes dissonants, ambiance presque cinématographique.

  5. "Bloom"
    → Final en douceur, lumineux et planant.

Inspirations

  • Le titre fait allusion à l’auto-sabotage, ce doute intérieur que vivent beaucoup d’artistes.

  • Une exploration de l'identité double : orientale et occidentale, féminine dans un milieu très masculin.

  • La musique évoque le désert, la mer, le chaos urbain – une sorte de paysage mental hybride.

Point de départ

  • C’est son œuvre la plus équilibrée entre accessibilité et expérimentation.

  • Elle y affirme une voix musicale totalement personnelle.

  • Idéal pour ceux qui aiment des artistes comme Nils Petter Molvær, Shabaka Hutchings ou Portico Quartet.

Favorites

  • Inhale

  • Inspiration Expiration


Précédent
Précédent

Every Day

Suivant
Suivant

Things I Used to Do