La Saboteuse
"La Saboteuse" (2017) est l’album-charnière de Yazz Ahmed, celui qui a véritablement propulsé sa carrière à l’échelle internationale. C’est une œuvre dense, envoûtante, et profondément originale, qui mêle jazz, musiques arabes et textures électroniques dans une esthétique psychédélique.
Ambiance : mystique, parfois sombre, souvent hypnotique. C’est un disque qui s’écoute comme un voyage sensoriel.
Fusion unique :
Trompette et bugle modifiés électroniquement
Rythmes complexes mêlant grooves jazz et percussions arabes
Éléments électroniques discrets mais essentiels
Conception : album conçu en quatre parties, comme une suite, avec une progression narrative et émotionnelle.
Morceaux clés
"Jamil Jamal"
→ Le morceau le plus immédiatement accessible : groove irrésistible, basse funky, ligne de cuivre puissante."Al Emadi"
→ Mélange de jazz modal et de maqâm oriental, avec une tension dramatique subtile."The Lost Pearl"
→ Très méditatif, construit sur une base ambient, évoquant les fonds marins et la mémoire."La Saboteuse" (titre éponyme)
→ Le morceau le plus étrange et intense : rythmes dissonants, ambiance presque cinématographique."Bloom"
→ Final en douceur, lumineux et planant.
Inspirations
Le titre fait allusion à l’auto-sabotage, ce doute intérieur que vivent beaucoup d’artistes.
Une exploration de l'identité double : orientale et occidentale, féminine dans un milieu très masculin.
La musique évoque le désert, la mer, le chaos urbain – une sorte de paysage mental hybride.
Point de départ
C’est son œuvre la plus équilibrée entre accessibilité et expérimentation.
Elle y affirme une voix musicale totalement personnelle.
Idéal pour ceux qui aiment des artistes comme Nils Petter Molvær, Shabaka Hutchings ou Portico Quartet.
Favorites
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