Max Richter
Max Richter est un compositeur germano-britannique né le 22 mars 1966 à Hamelin, en Allemagne, et élevé au Royaume-Uni. Richter crée un pont entre musique classique savante et musique populaire introspective. Il associe :
le langage harmonique de la musique romantique ou minimaliste (influence de Chopin, Mahler, Bach, Steve Reich, Philip Glass…),
des textures électroniques, drones et traitements numériques,
un piano omniprésent, souvent sobre et mélancolique,
une narration musicale lente et contemplative, presque cinématographique.
Son œuvre est souvent qualifiée de néoclassique, mais avec une dimension émotionnelle, méditative et accessible, proche de l'ambient ou du post-rock instrumental.
Carrière
Formation : Il a étudié à l'Université d'Édimbourg, à la Royal Academy of Music à Londres, puis avec Luciano Berio en Italie.
Style musical : Sa musique mêle piano, cordes, sons électroniques et traitements numériques. Elle évoque souvent des émotions profondes, entre mélancolie, nostalgie et contemplation.
Albums marquants :
The Blue Notebooks (2004) – avec des textes de Kafka lus par Tilda Swinton.
Memoryhouse (2002) – son premier album solo, enregistré avec la BBC Philharmonic Orchestra.
Infra (2010) – basé sur un ballet créé avec le chorégraphe Wayne McGregor.
Sleep (2015) – une œuvre monumentale de 8h conçue pour être écoutée en dormant.
Voices (2020) – inspiré de la Déclaration universelle des droits de l'homme, avec des lectures dans plus de 70 langues.
Musiques de film et séries :
Il a composé pour The Leftovers (HBO), Waltz with Bashir, Arrival, Mary Queen of Scots, Ad Astra, et Black Mirror.
Engagements
Richter utilise souvent sa musique pour des causes humanistes et politiques (droits humains, écologie, mémoire collective). Il milite pour une musique classique plus accessible, mêlant art et technologie.