Shan roule en Clio

Une collision joyeuse et chaotique entre le kitsch et l’exubérance. Un collage pop de :

  • Pop mainstream : Taylor Swift, Mariah Carey, Pharrell Williams, Aya Nakamura

  • Chansons naïves : Chantal Goya, Pinkfong

  • Noise japonais : Otomo Yoshihide, Yamantaka Eye, Tenko

  • Pop nostalgique : Neil Diamond, 4 Non Blondes

  • Electropop : OMI (Felix Jaehn Remix), Tones And I

  • Évocations sentimentales : Stromae, Kingdom Molongi

  • Moments absurdes : “Happy Birthday”, “Avant dîn-ner”

Voici une playlist qui refuse toute hiérarchie des âges et des attitudes. Elle mêle sans complexe la pop la plus efficace, les chants enfantins, les rituels domestiques et la noise japonaise. C’est d’abord une playlist qui fait danser. Shake It Off, Uptown Funk, Dance Monkey, Happy, CAN’T STOP THE FEELING! sont des concentrés de dopamine musicale — des hymnes de légèreté immédiate, conçus pour le mouvement, pour le rire, pour les bras levés.

Puis viennent les morceaux qui détournent l’ordre établi : Crow Song, Aiwa, Teac d’Otomo Yoshihide et ses acolytes sont des assauts sonores pleins de surprise, de collages vocaux, de ruptures de ton. On y passe du cri au murmure, du vinyle scratché au chant trafiqué — comme si les enfants de la maternelle avaient pris le contrôle de la sono dans un squatt tokyoïte. Et que dire de Un lapin de Chantal Goya, ou de Animals Sound Fun de Pinkfong ? Ils deviennent ici autant de moments surréalistes, presque punk dans leur candeur assumée.

Une fête qui tourne en boucle

Cette playlist est faite pour dérégler l’écoute, pour jouer avec les attentes, pour créer un climat de fête instable, douce et étrange. Des morceaux comme Sweet Caroline, What’s Up?, Papaoutai, ou All I Want for Christmas Is You ramènent la playlist sur des terrains familiers — mais dans ce contexte bigarré, ils résonnent autrement.

Mode d’emploi :

  • Ne surtout pas chercher de logique.

  • Juste laisser faire — et sourire.

Précédent
Précédent

Solid blues

Suivant
Suivant

Remember Benares