Perdition City
Ah, Perdition City... alors là, on parle d’un chef-d’œuvre absolu. Cet album, c’est comme un film noir sans images, une plongée dans une ville déserte à 3h du matin, quelque part entre le rêve et le cauchemar. ULVER y abandonne totalement les guitares metal pour plonger dans l’electronica, le trip-hop, le jazz noir et les textures cinématographiques.
Sorti en 2000, Perdition City: Music to an Interior Film est exactement ce que son sous-titre suggère : une bande-son pour un film intérieur. Tout y est feutré, sensuel, inquiétant. Les morceaux s’étirent, avec des rythmes lents, des nappes de claviers fantomatiques, des samples urbains (sirènes, pluie, dialogues), et la voix de Kristoffer Rygg (alias Garm) qui murmure plus qu’il ne chante.
Quelques morceaux phares :
“Lost in Moments” – ouverture monumentale, avec du saxophone jazzy qui se mêle à des beats minimalistes.
“Hallways of Always” – ambiance clinique et hypnotique.
“The Future Sound of Music” – inquiétant, presque dystopique.
“Nowhere/Catastrophe” – l’un des rares morceaux chantés de l’album, magnifique dans sa lenteur et sa mélancolie.
C’est un album parfait pour l’introspection, les longues balades nocturnes, ou juste pour se perdre un peu.
Favorites
Lost in moments
We are the death