Jazzy Ladies

Cette playlist est un entrelacs de murmures féminins, de confidences, de blessures magnifiées. C’est une sélection à la fois intime, sensuelle et introspective, où chaque morceau semble être une lettre non envoyée, un soupir retenu, une cicatrice transformée en mélodie.

Ballades et blessures élégantes

Cette playlist explore ce que le jazz vocal et ses marges peuvent offrir de plus profond : l’émotion et la gravité douce.

La voix comme instrument de vérité

  • Youn Sun Nah, omniprésente, incarne cette tension entre minimalisme, spiritualité et vertige. Sa version de “Sometimes I Feel Like a Motherless Child” ou “Hallelujah” sont des épures douloureuses, presque sacrées, chamaniques.

  • Cassandra Wilson, avec “Death Letter”, “Come On In My Kitchen”, ou “Harvest Moon”, apporte une puissance grave. C’est la blueswoman crépusculaire, toujours en tension entre l’ombre et la sensualité.

  • Etta James et Sarah Vaughan donnent à la playlist une charpente classique, gorgée de velours et de vécu. Elles incarnent le jazz comme destin, comme résilience chantée.

  • Diana Krall, Karrin Allyson, Sara Lazarus, Dee Dee Bridgewater ou Peggy Lee ajoutent des variations subtiles, tour à tour élégantes, coquines, nostalgiques ou ironiques.

  • Et puis il y a Eva Cassidy, Bobbie Gentry, Maria Muldaur, Kim Nalley... des voix moins attendues mais profondément incarnées, toujours du côté de la vérité nue, sans maquillage inutile.

Jazz de chevet

Cette playlist est faite pour les fins de soirées, et les rêveries, ou simplement les instants où l’on veut habiter ses émotions pleinement, sans se justifier.

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